10 attractions touristiques au Burundi à ne pas rater....
Le Burundi a 10 attractions touristiques qui
sont, jusqu’ici très populaires. C’est avec de bonnes raisons
que ces derniers se profilent au
premier rang au niveau national et pourquoi pas même, au niveau de la sous région.
Un unique paysage, les parcs et réserves naturelles, les
monuments, la culture qui résiste jusqu’ici les influences du 3e millénaire et
les musées. Ainsi, ces sites touristiques sont repris ici dessus.
Long de 6 671 km, le
fleuve Nil traverse 6 pays africains: le Burundi, le Rwanda, l'Ouganda, la
Tanzanie, le Soudan et l'Egypte. C'est le plus long fleuve d'Afrique. Sa
source est restée longtemps inconnue. L’histoire liée à sa découverte fait d’elle
une précieuse attraction de la Communauté Est Africaine très convoitée. Pour le dire, plusieurs expéditions exploratrices visant à trouver la vraie source du Nil fut
organisée répétitivement par les pays européens. Des célèbres explorateurs ont
successivement échoue à découvrir la vrai source pendant un siècle. Il faudra attendre le 19ème siècle
pour que les Anglais se lancent dans des expéditions difficiles afin
d'éclaircir le mystère des sources du Nil. La Royal Geographical Society avait
financé plusieurs expéditions à partir de Zanzibar. Ce qu’en 1934 que l'explorateur Burckhart Waldecker découvrira,
au Burundi, à Gasumo, la source la plus méridionale dans la
commune Rutovu, en province Bururi.
1° Le lac Tanganyika
Une des raisons ultimes de visiter le Burundi c’est le lac Tanganyika. Il présente une cinquantaine
de villages de pèches et plages contemplable
gratuitement. Il héberge plus de 667 espèces dont les poissons Cichlidés et non Cichlidés, les invertébrés
gastéropodes, les bivalves, les copépodes, les espèces de lèches, etc. Il remonte à plus de 12.000.000 d'années. Il est le plus vieux lac des Rifts Valleys
africains. Il est le deuxième lac en profondeur après le lac Baïkal en Russie ;
Et est le plus grand réservoir d'eau douce d'Afrique. Deux jours seulement à
profiter du soleil sur ses rives sableuses et on tombe amoureux de ce lieu d’attraction
hors pair, magnifique en toute saison.
2° Les chutes d’eau de Karera
Se trouvant t à 167 km de
la ville de Bujumbura, ces sont deux aspects naturels exceptionnels etadmirables.
Chutes d'eau de karera |
Ces chutes sont orientées
du nord au Sud et s'étendent sur 142 ha. Elles sont subdivisées en six
branches et réparties sur trois paliers. Sur le premier niveau, se trouve une
chute principale subdivisée en deux branches parallèles d'une longueur estimée
à 80 m environ qui se déverse sur un bassin. Cette chute comprend
plusieurs cascades de tailles différentes entrecoupées de deux plates-formes. A
l'ouest de cette chute principale se trouve une autre cascade de 50 m
environ. Les eaux de ces deux chutes convergent sur un deuxième palier
pour former la troisième cascade, très gigantesques, qui se déverse sur la vallée.
3° La faille de Nyakazu ou faille des Allemands
Se situant à 173 km La
faille de Nyakazu s'ouvre sur la dépression du Kumoso. C'est une entaille dans
le massif de Nkoma qui surplombe la plaine et se prolonge à la frontière tanzano-Burundaise.
Cette faille est d'origine tectonique récente et s'étend sur 600 ha. Elle présente une structure exceptionnelle et on y
trouve des vestiges historiques du fort allemand. On observe également
une chute saisonnière imposante d'une hauteur de plus de 100 m qui se
déverse sur une vallée couverte d'une forêt constituée de différentes espèces. Le premier roi du Burundi serait apparu sur cette montagne vers
le 15e siècle, avant de progresser vers le centre.
4° Le sanctuaire de
Tambours : symbole de la monarchie Burundaise
Tambourinnaire de Gishora à Gitega |
Depuis
toujours, les tambours occupent une place importante dans la société
burundaise. Avant l'invasion allemande et belge, les tambours occupaient
notamment une place centrale dans la fête annuelle des semailles (Umuganuro) et
aussi d'autres cérémonies d'envergure au temps du royaume. C'est à Gishora que
se trouve un des sanctuaires des tambours sacrés qui a été créé au 19e siècle
par Sa Majesté Umwami (roi) Mwezi Gisabo. Se trouvant au centre du Burundi,
il est le principal et le seul sanctuaire des tambours royaux de l'ancien
royaume multiséculaire des Grands Lacs africains, à perpétuer cette tradition. Deux tambours sacrés liés à la fertilité agricole dont les noms
sont "Ruciteme" (celui pour lequel on débroussaille) et
"Murimirwa" (celui pour lequel on cultive) se trouvent toujours à Gishora.
Résident aussi les tambourinaires ou les Abatimbo. Les tambours burundais sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.
5° Les maisons traditionnelles ou case
ronde
Ces maisons
traditionnelles se trouvent principalement dans l’une des régions à
températures peu élevées. Mugamba vient alors en tête. Celle-ci
se situe sur la zone de partage des bassins hydrographiques du Nil et du
Congo.
Cette région se caractérise par un relief élevé (2 300 m en moyenne) et des températures annuelles comprises entre 14° et 17°C. Compte tenu des températures peu élevées de la région, la population a adopté des constructions en pisé qui lui permettent de se protéger contre ces basses températures et la forte humidité. Ce rugo constitue une unité d'habitations (inzu) de tous les membres d'une même famille et est entourée d'une clôture (urugo) faite de bambous. Il comprend : La maison principale, de forme ronde est entourée de deux grandes enceintes délimitant la cour de devant (urugo) et la cour arrière (ikigo). L'avant-cour (ikirugu) sert de parcage pour le bétail. Un foyer (igicaniro) au centre protège ces animaux domestiques contre les mouches. A côté, il y a un mât (icishinzo) contre lequel se frottent les vaches. Dans chaque enceinte, on y trouve des habitations de dimensions plus réduites. L’organisation du rugo est l’essence même du murundi.
Cette région se caractérise par un relief élevé (2 300 m en moyenne) et des températures annuelles comprises entre 14° et 17°C. Compte tenu des températures peu élevées de la région, la population a adopté des constructions en pisé qui lui permettent de se protéger contre ces basses températures et la forte humidité. Ce rugo constitue une unité d'habitations (inzu) de tous les membres d'une même famille et est entourée d'une clôture (urugo) faite de bambous. Il comprend : La maison principale, de forme ronde est entourée de deux grandes enceintes délimitant la cour de devant (urugo) et la cour arrière (ikigo). L'avant-cour (ikirugu) sert de parcage pour le bétail. Un foyer (igicaniro) au centre protège ces animaux domestiques contre les mouches. A côté, il y a un mât (icishinzo) contre lequel se frottent les vaches. Dans chaque enceinte, on y trouve des habitations de dimensions plus réduites. L’organisation du rugo est l’essence même du murundi.
6° Les danseurs guerriers Intore,
Cette danse armée, de
groupe, reproduit certaines scènes de combats et de batailles. A son
apparition, elle faisait partie des disciplines auxquelles étaient tenus les
pages royaux dans leur formation guerrière et civile. Elle était destinée aux
jeunes hommes qui voulaient développer leurs qualités de guerriers (Intore – les élus). Ils
devaient démontrer leur agilité, leur force et leur sang-froid. Ils portaient
des insignes royaux qui évoquaient le lion. Devenu danseur professionnel,
c'était, avant l'ère coloniale, un jeune combattant d'élite éduqué à la cour du
mwami ou auprès de chefs, pour qui les danses guerrières faisaient partie de sa
formation militaire. Aujourd’hui,
cette danse est interprétée par huit danseurs et présente le retour des
guerriers triomphants;
7° Danses acrobatiques agasimbo
Les danses et chants
« AGASIMBO » sont un folklore caractéristique de la région du
Buragane qui couvre essentiellement la province de Makamba située dans le
Sud-Est du Burundi. Comme la plupart des danses des hommes du Burundi, l’Agasimbo est exécutée avec une
habileté visant à prouver le talent, la souplesse, la beauté et la force
physique des danseurs. Il s’agit aussi d’une performance de divertissement
souvent organisée pour le plaisir et la joie des habitants de cette région du
Buragane; mais aussi pour l’amusement de la population le soir, surtout en
période de bonne récolte dans cette région fertile du pays. Cette danse
acrobatique exige beaucoup de souplesse : le danseur tourne successivement
autour de lui-même comme une toupie par des mouvements au rythme des battements
des pieds et les mains en alternance en touchant le sol au diktat des refrains.
8° La source la plus méridionale du Fleuve Nil
pyramide à la tête de la source du Nil |
9° Parc National de la Ruvubu
Il couvre une superficie
de 50 800 ha et s'étend sur une longueur de 62 km dans son axe principal
et sur une largeur variant entre 5 et 13 km. Il est situé dans la basse
vallée de la rivière Ruvubu (future Fleuve nil) qui draine près d'un tiers de la superficie du
Burundi et constitue l'affluent le plus méridional du bassin du Nil. Ce
parc est une savane à 75% arborescente et arbustive, 15% boisée, 8% herbeuse
et 2% galeries forestières.
Sa faune riche est
confirmée par la présence de 44 espèces de mammifères appartenant à 18 familles
entre autres les Bovideae
et les Veverridea.
Sur le plan ornithologique, une liste de 425 espèces existe dans le Parc National de la Ruvubu. Une
population de reptiles On dénombre aussi 14 espèces de poissons dont le Barbus est le plus représenté.
L'inventaire des Le parc national de la Ruvubu constitue un site d'une valeur
exceptionnelle de par sa grande faune et sa savane viable. Il est le seul site
au Burundi où on retrouve le buffle (cobe
defassa), l'antilope rouanne, le cobe (Cobe redunca) et le colobe rouge.
10° PARC NATIONAL DE LA KIBIRA
Le Parc National de la Kibira est une réserve forestière de la Crête Congo-Nil. Il
s'étend de du sud jusqu'à la frontière
avec le Rwanda au Nord sur une longueur de plus ou moins 80 km et une largeur
moyenne de 8 km. Sa superficie est d'environ 40.000 ha. Il rejoint ensuite la forêt de Nyungwe au
Rwanda voisin, connu comme un réservoir des gorilles. Il est sur les une altitude variant entre 1 600 et 2
600 m. Le parc national de la Kibira est une forêt afro-montagnarde composée de
trois zones forestières encore intactes et d'un écosystème très diversifié. Cette
aire protégée, d'une biodiversité très riche et variée, est un site naturel
dans lequel on trouve des milliers d'espèces de faune et de flore très
diversifiées et dont beaucoup d'entre elles sont endémiques. On y rencontre des
insectes, des primates, des oiseaux, des reptiles, de grands mammifères etc. Beaucoup
de rivières prennent leurs sources dans ce parc. Celui-ci joue un rôle
important au niveau des bassins des fleuves Congo et Nil, jusqu'à la
Méditerranée et à l'Océan Atlantique. Il exerce une influence notoire dans la
régulation hydrologique et la protection des sols contre l'érosion.
par: Inzogera trust tours
par: Inzogera trust tours
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